Sous la direction de Myriam Carminati
Umberto Saba au carrefour des mondes / Umberto Saba all'incrocio dei mondi
Broché, français/italien, 247 pages, ISBN 3-934632-34-3, EAN 9783934632349, prix € 24,90 (dobu-verlag)
Pour la plupart des contemporains de Saba sa voix fut pendant longtemps une voix inactuelle et inaudible. C’est pourquoi, à cinquante ans de sa mort, il nous est apparu nécessaire de faire le point sur la réception de son oeuvre (plus).
Per la maggior parte dei contemporanei la voce di Saba è restata a lungo una voce inattuale e inaudibile. Per questa ragione, a cinquant’anni dalla sua morte, ci è sembrato necessario fare un bilancio della ricezione della sua opera (altro).
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Nouveauté
Sous la direction de Myriam Carminati et Sylvie Favalier.
Présence de Vittorio Alfieri à Montpellier / Presenza di Vittorio Alfieri a Montpellier
Broché, français/italien, 183 p., 11 fig., ISBN 3-934632-35-1, EAN 9783934632356, prix € 24,90 (dobu-verlag)
Cet ouvrage entend commémorer Vittorio Alfieri à Montpellier, une ville devenue un lieu « alfiérien » bien connu des chercheurs venant consulter à la médiathèque centrale d’agglomération Émile-Zola les livres issus de la bibliothèque personnelle de l’auteur. Certains des travaux réunis s’intéressent donc à ce lien unissant le nom de Vittorio Alfieri à la ville de Montpellier, tandis que d’autres évoquent les sources d’inspiration de l’auteur, ou encore les diverses facettes d’un homme montré tout à tour comme poète, penseur politique, biographe de lui-même ou encore écrivain tragique soucieux de la divulgation de ses oeuvres.
Pier Paolo Pasolini. Pour une anthropologie poétique
Textes recueillis par Angela Biancofiore.
À partir des années 50 tout le travail de Pasolini (1922- 1975) se construit autour d’un axe central d’intérêts qui constitue le véritable moteur de sa création : les valeurs culturelles d’une communauté, et précisément le processus, toujours à l’œuvre, de création et disparition des mondes culturels.
Ce volume collectif, qui reprend une partie des communications présentées à l’occasion du colloque Pasolini : pour une anthropologie poétique (Université de Montpellier III, mars 2002), propose déjà dans le titre un « certain regard » sur l’œuvre de l’écrivain et du cinéaste. La figure du « poète anthropologue » se révèle de plus en plus actuelle car notre époque vit de manière intense la disparition des cultures, des langues, des mondes, à travers les phénomènes des migrations et de la mondialisation.
Lire Pasolini aujourd’hui dans cette perspective signifie, entre autres, revenir à son engagement sans espoir, à son nihilisme actif des dernières années, à la capacité de voir le mythe s’enraciner et devenir dans l’histoire.
2007, 16 × 24 cm, 12 €, 170 p., dos carré collé cousu, ISBN 978-2-84269-792-1.
Coll. « Cahiers de Prévue » nº 3, ISSN 1956-6336.
Collection « Cahiers de Prévue »
Il Rosso Fiorentino, pittore della Maniera
Pascale Climent-Delteil.
Nel decennio 1515-1525, mentre il Classicismo è ormai giunto al suo apice, nella società italiana s’incrinano le certezze dell’Umanesimo, valori fondanti del Rinascimento.
Il Rosso Fiorentino è senz’altro una delle personalità più affascinanti del Manierismo che nasce da questo divario tra ideale artistico e realtà storica. Fin dagli esordi, il giovane pittore mostra di volere allontanarsi dalla perfezione normalizzante dei maestri contemporanei per poter dipingere secondo la propria maniera. Va ad attingere alle fonti del primo Quattrocento la schiettezza delle linee e dei colori ; su queste basi trasgredisce le norme della rappresentazione classica, lascia la sua fantasia esprimersi attraverso variazioni personali e introduce nel dipinto quella singolarità (insieme unicità e stranezza) che caratterizza la Maniera : ormai, l’opera d’arte non è più soltanto la raffigurazione di un tema, eseguita con più o meno maestria dal pittore, ma l’oggetto tangibile della visione e dell’interpretazione dell’artista. Forza dei colori vividi, raffinatezza dei particolari, luminosità dei riflessi cangianti, e angolosità delle figure scarne, irrequietezza degli sguardi, oscurità degli sfondi : così si palesa nei dipinti del Rosso l’ambiguità di un’epoca e l’individualità di un uomo attratto dalla luce quanto dalle tenebre.
Questo studio segue il percorso del pittore attraverso le sue opere, dall’Assunzione della Vergine per la chiesa della Santissima Annunziata a Firenze alla Galleria di Francesco I a Fontainebleau, sottolineando l’importanza del contesto storico-culturale e il ruolo del Rosso nel « passaggio » del Rinascimento italiano in Francia.
2007, 16 × 24 cm, 8 illustrations couleurs, 15 €, 136 p., dos carré collé cousu, ISBN 978-2-84269-797-6.
Coll. « Cahiers de Prévue » nº Hors série, ISSN 1956-6336.
Choses tues. Le trait, la trace, l’empreinte
Textes réunis et présentés par Marie Joqueviel-Bourjea.
Des Choses vues aux Choses tues : de Hugo à Valéry, de la « représentation » à la « résence réelle », de la trace à l’empreinte : non retracer un parcours (la modernité ?), mais l’inventer, pour nous, aujourd’hui.
Ces Actes lisent et délient le trait d’union que constitue le Livre de dialogue entre Peinture et Poésie. Ils interrogent la force inaugurale de l’image qui va inviter son texte. Ils tentent encore de circonscrire ce qui s’en(tre)trouve — ou se perd — quand image et mot rêvent à s’aimer en feignant de s’ignorer ; quand ils se contredisent, s’entre-déchirent, aussi bien.
Car ce que nous insistons à appeler « dialogue » entre Poésie et Peinture se révèle combat quand, entre deux mondes, hésite le signe. Mais peut-être ce signe n’est-il jamais plus « beau », plus juste, qu’au point de sa possible rupture, lorsque le dialogue devient ce monologue de deux voix effaçant l’origine de leur propre parole, ne cherchant plus à dire, pas même à inventer un lieu de rencontre, non, se contentant d’être l’infinie reconduction, au présent, du trait qui les confond, du geste sans voix qui les fonde...
2008, format 16 × 24, 292 pages, ISBN 978-2-84269-834-8
Prix de vente : 40 €
Collection « Cahiers de Prévue »
Poétiques, esthétiques, politiques de la ville
Sous la direction de Pascal Gabellone.
La ville inquiète et séduit, elle traverse les arts et la littérature, tantôt arrière-plan social et historique, tantôt décor ambigu, tantôt espace de perte et de dérives. Elle se donne comme lieu d’une possible rationalité des conduites et des formes humaines, mais aussi comme la menace permanente du chaos, de la dispersion, de la solitude. C’est entre la possibilité d’une ville en tant qu’espace constructif et inventif d’humanisation de l’homme et une ville où irait jusqu’à son terme « catastrophique » le processus de déshumanisation que certains grands esprits n’ont pas manqué de dénoncer, que va se jouer, en grande partie, l’avenir de l’homme.
Les actes de ce colloque voudraient contribuer au débat sur cette question cruciale à travers une interrogation de l’art, de la poésie, de la philosophie et de l’histoire, de leurs figures, notions et représentations complexes et ambivalentes.
2006, 16 × 24 cm, 7 illustrations couleurs, 16 €, 250 p., dos carré collé, ISBN 2-84269-758-8.
Collection « Cahiers de Prévue »
Masques et miroirs.Modalités de la représentation dans l’œuvre narrative de Tommaso Landolfi
Geneviève Granger-Mathieu.
Tommaso Landolfi, écrivain contemporain (1908-1979), parle souvent de sa peur du monde réel, et de son impression d’en être toujours exclu. Cette réalité peut-elle être appréhendée à travers les mots, auxquels elle est intimement liée, et qui seraient à la fois écrans protecteurs et agents de transmission ? C’est la grande question qui, depuis Platon et Aristote, préoccupe la littérature : la capacité de celle-ci à représenter la réalité. Cette question, Landolfi la pose particulièrement dans ses romans et ses nouvelles, et sa position est toujours ambiguë, entre réalisme et imaginaire, illusion et lucidité désespérée, virtuosité du style et abandon au hasard, qui, s’entrecroisant sans cesse, forment la trame de son œuvre narrative. Pour lui, la littérature est essentiellement impropre, en totale inadéquation avec ce à quoi elle voudrait renvoyer. Mais comme, en même temps, l’écrivain n’accepte pas cette impossibilité du rapport au réel, il essaie d’explorer, dans une langue souvent archaïsante mais profondément originale, toutes les modalités de représentation, du réalisme excédé au fantastique.
2008, 16 × 24 cm, 25 €, 240 p., dos carré collé cousu, ISBN 978-2-84269-853-9.
Coll. « Cahiers de Prévue », ISSN 1956-6336.
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