Vient de paraître:
Pasolini mort ou vif
par Jean Duflot
aux éditions A plus d'un titre - mars 2013
La passion pour l’univers pasolinien dérive de son caractère inépuisable : l’essai de Jean Duflot Pasolini mort ou vif le montre bien. Le poète cinéaste laisse un héritage complexe et problématique: de nombreuses questions sans réponse, ses visions du présent et de l’avenir, sa lecture de la société italienne et son regard sur les cultures du monde, ses films, ses visages, le rire de ses personnages plus vrais que les acteurs professionnels.
Pasolini mort ou vif
par Jean Duflot
aux éditions A plus d'un titre - mars 2013
La passion pour l’univers pasolinien dérive de son caractère inépuisable : l’essai de Jean Duflot Pasolini mort ou vif le montre bien. Le poète cinéaste laisse un héritage complexe et problématique: de nombreuses questions sans réponse, ses visions du présent et de l’avenir, sa lecture de la société italienne et son regard sur les cultures du monde, ses films, ses visages, le rire de ses personnages plus vrais que les acteurs professionnels.
L’essai de Jean Duflot, sa « causerie » qui est
son itinéraire d’interprétation et son enquête, nous ramène au cœur de l’œuvre
pasolinienne pour nous inviter à de nouveaux parcours, pour nous annoncer que
l’héritage théorique et artistique est, aujourd’hui, immense.
Sans le carcan du langage professoral, sans la prétention de
dire le dernier mot sur Pasolini, l’auteur explore les terrains vagues de la
création pasolinienne, les paysages romains entre ruines antiques et
« case popolari » ; il rend présente la voix de Pasolini,
avec son timbre acéré qui persiste dans la mémoire de l’auteur, elle résonne au
cœur de notre temps.
Faire résonner la voix : cette voix qui, dans un sens
positif, obsède Jean Duflot, car le cheminement de la pensée provient
souvent d’une sorte d’obsession, d’une volonté féroce de comprendre et d’agir
dans le réel.
L’auteur reconstruit le parcours de Pasolini poète,
romancier, cinéaste, dramaturge et interprète de notre temps. Le poète frioulan
oppose le progrès au développement car il ne croit pas
à ce développement qui détruit progressivement les différentes formes
de l’humain. L’écrivain arrive à explorer le cœur de l’économie mondialisée et
nous indique le chemin : les valeurs de la culture ne pourront survivre
que si les « petites patries », les réalités régionales, trouveront
leur place dans le panorama
mondial.
(extrait de la Préface par Angela Biancofiore)